Selon le chef d’état-major des armées du Mali, le Général Didier Dackou, qui s’exprimait le samedi dernier, les pays du G5 Sahel ont demandé un montant de 50 millions d’euros, (56 millions de $) à l’Union européenne pour les aider à constituer la force conjointe pour affronter les groupes radicaux. Il a ajouté que « le conseil des ministres des cinq pays du G5 Sahel ont présenté une demande à l’Union européenne pour soutenir financièrement le déploiement et la constitution de la force conjointe ». C’était au cours d’une réunion tenue à Bamako regroupant les chefs d’état-major des armées du G5 Sahel, les ministres des Affaires étrangères de ces pays, l’Union européenne ainsi que des chefs militaires de l’Opération Française Barkhane.
Rappelons que la vaste région aride du sahel est devenue au cours des dernières années, un terrain fertile pour les groupes radicaux, dont certains sont liés à Al-Qaïda et « Etat islamique ». Les pays européens notamment la France craignent que vaste territoire ne soit utilisé par les groupes radicaux pour menacer leur sécurité.
Ce qui a conduit les Etats comme la Mauritanie, le Mali, e Niger, le Burkina Faso et le Tchad regroupés au sein d’une organisation dénommée G5 Sahel à décider de créer une force régionale conjointe pour lutter contre la criminalité transfrontalière. Mais la mise en œuvre de ce plan bute sur plusieurs obstacles parmi lesquels la clarification du mandat et la disponibilité des ressources financières.