L'école Alkarama, située sur l'île de Djalagoun au Mali, représente un espoir pour les enfants de la communauté Bozo, une population traditionnellement marginalisée vivant le long du fleuve Niger. Depuis sa création en 2017 par l'association Karama, cette école a offert à des centaines d'enfants la possibilité d'accéder à une éducation dans un environnement isolé. Toutefois, les récents événements climatiques ont mis en péril cette initiative vitale.
L'école Alkarama a été fondée avec pour mission de scolariser les enfants issus des campements Bozo, dispersés le long des rives du fleuve Niger. Ces enfants, en grande majorité non scolarisés auparavant, trouvent dans cet établissement une éducation adaptée et des cours conformes au programme malien. Située à 2 kilomètres de la terre ferme, l'école est accessible uniquement par pirogue, soulignant l'isolement des communautés Bozo et la singularité de ce projet éducatif.
Chaque jour, des pirogues scolaires transportent les enfants depuis leurs campements jusqu'à l'île, où ils suivent des cours dans un cadre qui intègre des activités pratiques, comme la protection de l'environnement, en lien avec la survie de leur communauté dépendante du fleuve Niger. Depuis son ouverture, l'école a vu son effectif passer de 40 à plus de 300 élèves.
Malheureusement, l'école Alkarama a récemment subi de graves dégâts à la suite des pluies diluviennes qui ont frappé la région. Selon Marie Garnier, coordinatrice de l'association Karama, 80 % de l'école a été détruite, mettant en péril la rentrée scolaire des enfants prévue cette année. Ces inondations, combinées aux conditions climatiques difficiles, ont ravagé les infrastructures de l'école, réduisant à néant des années d'efforts communautaires et d'investissements financiers. Les salles de classe, qui étaient déjà partiellement en plein air ou sous tentes, sont aujourd'hui en ruines.
Face à cette situation critique, Marie Garnier et l'association Karama lancent un appel pressant à la solidarité nationale et internationale. Chaque contribution, même modeste, peut jouer un rôle clé dans la reconstruction de l'école et permettre aux 300 élèves d'entamer leur année scolaire sans retard. L'association encourage les Maliens, les Africains, et toute personne sensible à cette cause, à se mobiliser pour restaurer cet établissement vital. Les dons peuvent être envoyés via Orange Money au numéro de l'Association Karama : (223) 94035516.
Au-delà de la scolarisation, l'école Alkarama joue un rôle central dans la communauté Bozo en offrant des ateliers éducatifs liés à la protection de l'environnement et la valorisation des savoirs locaux. Les enfants participent activement à des projets communautaires tels que le nettoyage du fleuve Niger, un geste crucial dans un environnement de plus en plus menacé par les déchets plastiques.
Si l'école ne rouvre pas rapidement, cela ne mettra pas seulement en péril l'éducation des enfants, mais aussi la survie de toute une communauté qui dépend de l'avenir de sa jeune génération pour affronter les défis économiques et environnementaux.
L'école Alkarama représente bien plus qu'un simple établissement scolaire pour la communauté Bozo. Elle est un symbole d'espoir, d'éducation et de survie pour des enfants qui, sans elle, seraient exclus du système éducatif. L'appel lancé par l'association Karama mérite une attention immédiate. Chaque geste compte et peut faire une différence pour des centaines d'enfants qui comptent sur la générosité collective pour reconstruire leur avenir.
Pour soutenir cette noble cause, faites un don via Orange Money au numéro (223) 94035516 et participez à la diffusion de ce message. Ensemble, nous pouvons assurer que ces enfants ne soient pas privés de leur droit fondamental à l'éducation.