La CAN Gabon 2017 (14 janvier au 5 février) est en train de se vider de joueurs victimes de graves blessures et obligés de quitter la compétition à l’image de l’Ivoirien Gervinho et du Marocain Sofiane Boufal.
Le Gabon, le pays organisateur, à la peine avec deux matchs nuls, est obligé de faire sans Mario Lemina et Johann Obiang touchés tous les deux à la cuisse depuis le premier match contre la Guinée Bissau.
Plus qu’Obiang, c’est le forfait du joueur de la Juventus de Turin (élite italienne) ayant l’habitude de la pression qui doit faire le plus mal aux "Panthères" obligés de battre les Lions Indomptables pour prendre part aux quarts de finale.
Le Burkina Faso qui avait match nul (1-1) contre le Gabon, mercredi, doit aussi faire sans Jonathan Pitroipa et Jonathan Zongo. Les deux, touchés à la cuisse, ont quitté les Etalons qui auront un match décisif contre les Djurtus de Guinée Bissau toujours en course pour la qualification en quarts de finale en dépit de leur défaite (1-2) contre les Lions indomptables.
Zongo est victime "d’une rupture des ligaments croisés" tandis que Pitroipa, meilleur joueur de la CAN 2013 et un des leaders de cette génération finaliste de la même édition tenue en Afrique du Sud , souffre "d’une déchirure musculaire".
Les Black Stars du Ghana, vainqueurs des Cranes de l’Ouganda (1-0) lors de leur entrée dans la compétition, sont obligés de terminer la compétition à 22 avec la blessure de Baba Rahman, l’arrière gauche de Shalke 04 (élite allemande).
Le défenseur ghanéen est d’ailleurs rentré en Allemagne pour poursuivre ses examens mais d’ores et déjà, il est certain d’être out pour le reste de la compétition.
Les Pharaons d’Egypte ne sont pas eux aussi épargnés par les blessures même si on attend encore d’avoir des nouvelles de son gardien Ahmed El Shenawy sorti sur blessure à la 25-ème minute du match contre les Aigles du Mali (0-0).
Remplacé par le vétéran Essam El Hadary, 44 ans, qui est devenu du coup le joueur le plus âgé de la CAN, le gardien titulaire des Pharaons souffrirait d’une blessure musculaire.
Des techniciens se sont plaints de la qualité des pelouses qui selon eux sont responsables de ces blessures musculaires.
L’ancien sélectionneur des Lions, Claude Le Roy qui dirige aujourd’hui les Eperviers du Togo, avait dénoncé la qualité de l’aire de jeu d’Oyem avant la compétition.
Pour préserver la pelouse du stade de Franceville, le Comité d’organisation a refusé d’y programmer des séances d’entraînement.
aps