Depuis le 23 février, Bamako accueille le 17e forum de Bamako. Initiée par Abdoullah Coulibaly, président fondateur de l’Institut des Hautes Études en Management (IHEM), cette rencontre est organisée depuis 2008 par la Fondation du Forum de Bamako, avec pour ambition de donner une assise stable et permanente.
Le thème de cette édition portait autour de '' l’urbanisation en Afrique : les défis et enjeux de la croissance urbaine''. Son objectif est de favoriser le métissage de connaissances et le partage des savoirs.
Cette année, il se tient dans un contexte particulier à un mois seulement après la tenue du 27ème Sommet Afrique-France que Bamako a abrité les 13 et 14 janvier dernier. Il a été placé sous le haut patronage effectif du président Ibrahim Boubacar Keïta. En tant qu’invitée spéciale, l’Algérie était représentée par une importante délégation d’hommes d’affaires algériens conduite par Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Lequel était venu prospecter et plaider en faveur d’un partenariat Sud-Sud bénéfique.
Pour rappel, le Forum de Bamako est un espace de plaidoyer et de lobbying de haut niveau où se rencontrent chefs d’entreprise, hommes et femmes politiques, décideurs publics, universitaires, experts, représentants de la société civile et des médias, du continent africain et des autres continents, sur l’avenir de l'Afrique. Il a réussi à rassembler de nombreuses personnalités et organisations venues de tous les horizons. Il conjugue liberté de parole, convivialité et haut niveau de débats. Axé sur les enjeux du développement de l’Afrique, c’est un lieu et un temps d’échange d’idées et de dialogue.
Accompagné et soutenu par de nombreux partenaires publics et privés, le Forum de Bamako publie à chacune de ses éditions un mémorandum remis au Président de la République du Mali. Ce document ainsi que les contributions produites dans le cadre du Forum sont de véritables outils de développement socio-économique.
Estimé à 450 millions aujourd’hui, le nombre d’Africains urbains va doubler en 2035, selon
un expert sénégalais venu participer au forum et des 2 milliards d’habitants que comptera l’Afrique en 2050, la moitié vivra en ville.