Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta est attendu cet après-midi à Abidjan, en Côte d’Ivoire où il prendra avec d’autres de ses pairs au cinquième sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne.

Prévue pour s’ouvrir demain mercredi 29 novembre, et ce jusqu’au vendredi 30 novembre, cette rencontre sera l’occasion pour le chef d’Etat malien d’aborder des sujets brulants de l’actualité. Il s’agit notamment de l’immigration clandestine avec la découverte récente d’un marché aux esclaves en Libye. Le Mali qui détient de nombreux ressortissants dans ce pays, a été l’un des premiers à dénoncer cette pratique. Depuis, certes plusieurs Maliens ont été rapatriés de la Libye, mais on en compte encore quelques milliers partis tenter leur chance pour atteindre les côtes européennes.

Autre dossier qui sera sûrement évoqué par le président malien, c’est la sécurité avec notamment le terrorisme qui sévit dans plusieurs pays du Sahel. En effet, assurant la présidence tournante du G5 Sahel, le Mali a plusieurs fois dénoncé la lenteur des financements pour la mise sur pied de la force conjointe de cette organisation qui regroupe également la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Bien évidement, les sujets économiques ne manqueront pas d’être évoqués au cours de cette rencontre. Il s’agit notamment des accords de partenariat économique qui remplace les accords de Lomé et dont certains pays ouest-africains surtout continuent à s’en méfier au regard des concurrences déloyales des produits que cela risque d’engendrer.