Depuis la crise entrainée par la situation en Ukraine, la pénurie du carburant est devenue monnaie courante. Outre la réduction de la mobilité qu’entraine cette situation dans les capitales et villes des pays de la sous-région, les coupures dans la fourniture de l’électricité, sont au rendez-vous. Explications.
De Dakar à Bamako en passant par Abidjan, Ouagadougou, Abuja et Accra, la pénurie du carburant pénalise les populations.
Dans toute la sous-région, les engins de tout genre, passent des heures devant les stations service pour pouvoir se ravitailler en carburant. Mis à part, la pénurie du carburant atteint également la fourniture de l’électricité. Car, les centrales thermiques qui doivent fonctionner avec le gasoil pour la plupart, ressentent également cette crise internationale. Du coup, les coupures intempestives du courant surgissent.
Depuis quelques semaines, les coupures sporadiques d’électricité agitent les capitales et villes des pays d’Afrique de l’Ouest. Cette crise du carburant a paralysé une grande partie de la vie publique, obligeant une grande partie des populations à croire que ce sont les entreprises fournisseuses d’électricité qui n’arrivent pas à satisfaire la clientèle.
En réalité, au Mali comme au Sénégal et en Côté d’Ivoire, les centrales ne souffrent pas systématiquement de panne. Dépendant du carburant qui se fait rare, les centrales en souffrance d’approvisionnement relativement à la crise internationale connaissent des arrêtes sporadiques.
Mais au Mali, les autorités ont adopté un plan prioritaire d’approvisionnement au bénéfice de l’EDM SA. L’objectif de ce plan spécial est de faire en sorte que l’EDM puisse s’approvisionner en carburant dans la mesure du possible afin qu’il y a ait moins de coupures.
Madick Niang