La réaction d’une manifestante désespérée a provoqué une grande panique et l’installation d’un périmètre de sécurité aux alentours de l’ « hôtel Royal » à Bamako, ce matin. Il s’agit d’une fausse alerte à la présence d’une prise d’otage.
La femme en question avait hissé un drapeau noir sur le toit du bâtiment sur lequel elle a inscrit des revendications personnelles. Le ministère de la sécurité a affirmé dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux que c’était « simplement des revendications personnelles de la promotrice de l’hôtel, écrites sur un drapeau noir et hissé au fronton de l’établissement ». Actuellement, l’intéressée est entendue à la Gendarmerie. La promotrice de l'hôtel Royal a expliqué aux enquêteurs que son geste est un cri de détresse face à une mesure de dépossession de la Banque Malienne de l'Habitat après une saisie de son immeuble.
Cette situation intervient alors que les établissements hôteliers du Mali sont également devenus la cible d’attaques terroristes. Raison pour laquelle cette réaction des forces maliennes et onusiennes ne s’est pas faite attendre suite à cette affaire.