Le 20 juillet dernier, des hommes armés non identifiés ont attaqué un check-point de la CMA à Timboukri situé à 30 km au nord de Ber. Le bilan fait état de 4 morts, 1 blessé et 3 autres disparus. Un véhicule lourdement armé a également été emporté par les assaillants.
Plus tard, les corps des 3 éléments de la CMA seront retrouvés sans vie. Par ailleurs, les assaillants ont décapité un officier du MNLA, chargé des questions de sécurité, le Colonel Effade Ag Arafes, enlevé depuis le 6 juillet dernier. Pour effrayer les habitants, sa tête a été exposée sur une place publique dans la localité de Ain Rahma et le reste de son corps à Ber.
Cet acte ignoble a été revendiqué par AQMI à travers sa Fondation Al Andalus qui diffuse ses propagandes. L’organisation terroriste accuse ces éléments d’avoir collaboré avec les forces françaises avant de promettre de faire de nouvelles victimes.
Il faut reconnaitre que ces assassinats ciblés ne sont pas un phénomène nouveau dans cette partie du pays. Pour l’heure, ceux qui en font plus les frais sont issus des rangs des mouvements armés signataires de l’accord issu du processus d’Alger.
Ainsi, plus la mise en œuvre de ce document tarde plus le terrorisme gagne du terrain. Et les forces internationales semblent même complètement dépassées par la situation ne faisant que constater les dégâts.