Avec l'appui de ONU Femmes, de l' UNOWAS, l'Union africaine, de la Suède et du Japon, les femmes des pays du G5 organisent à Bamako un dialogue de haut niveau. L'ouverture de ce forum a été rehaussée par la présence du Premier ministre Modibo KEITA. Pour le chef du Gouvernement, le président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA en tant que président en exercice de la conférence des Chefs d'Etats du G5 Sahel, tient à la place de la femme dans le développement du Sahel et leur autonomisation pour consolider la paix.
Selon Modibo KEITA, au regard du rôle social de la femme de par le passé et le présent, des actions et engagements forts doivent être entrepris pour la soutenir dans toutes nos politiques. La femme doit contribuer à la promotion de la justice et de la légalité, socles fondamentaux de la lutte contre l'extrémisme violent, a poursuivi le Premier ministre qui a réitéré le soutien et l'accompagnement du Gouvernement pour ce dialogue de haut niveau.
C'est le premier forum du genre pour la participation effective des femmes dans la lutte contre l'extrémisme violent. Ce qui, selon le secrétaire permanent du G5 Sahel, est la preuve palpable de l'implication inclusive de toutes les couches socio-professionnelles dans le Sahel dans la promotion de la paix et de la Sécurité.
Le bureau de l’ONU en Afrique de l'ouest et au Sahel (UNOWAS) a annoncé la création d'un poste de conseiller genre auprès du secrétaire permanent du G5 Sahel pour une meilleure prise en compte du rôle des femmes dans la consolidation de la paix.