Selon les experts judiciaires, les pilotes de l'avion "étaient des saisonniers avec des longues périodes d’inactivité, qui n’avaient pas volé pendant les huit mois précédant le crash".
Un mois après avoir été remis aux magistrats instructeurs de l'affaire, le dossier de conclusions des experts judicaires enquêtant sur le crash du vol AH 5017 d'Air Algérie a pu être consulté par des journalistes du Figaro.
Affrété par la compagnie espagnole low-cost Swiftair, un avion Mac Donnell Douglas de la compagnie Air Algérie s'était écrasé le 24 juillet 2014 dans le nord du Mali. L'appareil, qui devait relier Ouagadougou (Burkina Faso) à Alger, transportait 6 membres d’équipage et 110 passagers, dont 54 Français.
Selon nos confrères, qui ont pu consulter le document de 250 pages rédigé par les experts judicaires, le résultat de ces investigations est "alarmant".
Leurs conclusions démontrent comment la compagnie espagnole low-cost Swiftair a de toute évidence manqué à ses obligations, particulièrement dans le processus de formation des pilotes.
"Ces derniers étaient des saisonniers avec des longues périodes d’inactivité, ils n’avaient pas volé les huit mois précédant le crash", peut-on lire sur le site du Figaro.
Malgré ce nombre d'heures de vol très insuffisant, la compagnie Swiftair "n’a pas respecté ses engagements concernant les formations complémentaires à mettre en place suite à de longues périodes d’inactivité. Ce manquement génère un déficit d’entrainement", observent les experts.
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