La saison des pluies 2025 a provoqué d’importantes inondations dans plusieurs régions, entraînant des mesures de prévention renforcées et un suivi constant pour protéger les populations et les infrastructures.
Depuis le début de l’hivernage, 44 cas d’inondation, 10 impacts de foudre et 4 épisodes de vent violent ont été recensés, provoquant 24 décès, 35 blessés et l’effondrement de 1 237 habitations, affectant 20 574 personnes. En comparaison, les inondations de 2024 avaient été plus sévères, avec 76 morts, 148 blessés et plus de 259 000 personnes touchées, soulignant l’importance des mesures de prévention et de suivi renforcées cette année.
Les zones les plus touchées en 2025 incluent Bamako, où plusieurs quartiers ont été inondés et des habitations effondrées, ainsi que les régions de Ségou, Mopti et Sikasso, où de fortes pluies et des infrastructures limitées ont aggravé les dégâts. D’autres localités comme Tiendobougou, Koulikoro, Kidal, Nara et San ont également enregistré des centaines de sinistrés et des dommages aux infrastructures.
Pour limiter l’impact des intempéries, le Comité Interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes (CIGCC) a coordonné des actions concrètes : la libération des lits de marigots et servitudes à Bamako, la mobilisation de brigadiers citoyens et de volontaires, et la diffusion de campagnes de sensibilisation et d’alertes via les médias et la plateforme SOS Sécurité. Des initiatives locales ont également été menées, notamment à Macina (Ségou) avec un plan d’action pour les déplacés, à Koutiala (Sikasso) avec la distribution de kits alimentaires par World Vision Mali, et dans les communautés de Mopti, Gao et Tombouctou pour renforcer les infrastructures vulnérables et protéger les populations.
Le suivi des cours d’eau et des barrages, notamment Manantali et Sélingué, reste constant pour anticiper les risques de débordement. Cette combinaison du bilan chiffré, de la surveillance hydrologique et des mesures de prévention illustre la mobilisation des autorités et des communautés pour renforcer la résilience face aux phénomènes climatiques et limiter les impacts sur la population.
