Deux soldats français sont morts « des suites de leurs blessures » dans le nord du Mali après l’explosion, mardi, d’une mine contre leur véhicule blindé. Le bilan de l’attaque s’élève ainsi à trois morts.
Dans un communiqué de la présidence de la République française en date d’aujourd’hui pouvait-on lire : « Le président de la République a appris avec une grande tristesse le décès de deux militaires du 511ème régiment du train d’Auxonne des suites de leurs blessures après l’explosion d’une mine contre leur véhicule blindé le 12 avril, qui avait déjà tué un de leurs camarades au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane dont l’objet est la stabilité dans le Sahel et la lutte contre le terrorisme. Il salue avec émotion la mémoire de ces deux soldats français morts pour notre pays ».
Le bilan de l’attaque de ce véhicule blindé s’élève ainsi à trois morts. Un autre soldat a été blessé, selon les informations données mardi.
Les trois victimes étaient originaires du 511e régiment du train d’Auxonne (Côte-d’Or). L’un d’eux, Michael Chauwin, était originaire de Cambrai. Engagé en février 2014, il effectuait sa première mission extérieure, tout comme Poo-Sing, qui avait rejoint l’armée de Terre en février 2015, également décédé hier mardi. Damien Noblet, engagé dans l’armée depuis près de 12 ans, avait quant à lui déjà participé à plusieurs opérations extérieures, notamment au Kosovo en 2005, en Côte d’Ivoire en 2007, et déjà au Mali en 2013.
Ainsi, ils sont sept militaires français qui ont été tués depuis le lancement de l’opération Barkhane, dispositif qui a succédé le 1er août 2014 à l’opération Serval, et qui mobilise quelque 3.500 militaires en Mauritanie, au Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso. Dix soldats avaient été tués lors de l’opération Serval (juillet 2013-juillet 2014). Au total, ce sont donc 15 soldats français à avoir péri au Mali depuis l’intervention militaire française en janvier 2013.