L’information circule sur la toile depuis hier lundi 7 mai. Le ministre de l’Education nationale, Housseini Amion Guindo a rendu sa démission du gouvernement. Il a été remplacé ce mardi 8 mai par le Pr Abinou Témé, qui est 4e vice président du parti au pouvoir le Rassemblement Pour le Mali (RPM). Ce dernier, connu pour son intégrité et son professionnalisme était jusqu’ici doyen de la faculté des sciences humaines et des sciences sociales de Bamako. Il a également été secrétaire principal de la faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines (Flash). Selon le site railda info, l’homme est également passé par la case des élus locaux en réussissant à se hisser comme conseiller municipale en commune IV du District de Bamako. il aura la lourde tâche d’organiser les examens de fin d’année dans de meilleures conditions
Pour l’heure, on ignore encore les raisons ayant conduit à la sortie de Housseini Amion Guindo du gouvernement. Tant l’homme accomplissait un travail reconnu par tous ses pairs. Parmi ces réalisations, il avait réussi à débusquer près d’un millier d’enseignants fictifs et d’autres avec de faux diplômes et qui exerçaient toujours. C'est à ce demander si son départ n'affectera pas ce travail et la bonne tenue des examens de fin d'année.
Poulo comme l’appellent affectueusement ses proches, est toujours le président de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) qui est la quatrième force politique du pays. Certains lui prêteraient des intentions de vouloir briguer la présidentielle de juillet prochain comme il l’avait fait en 2013. Par ailleurs, il faut aussi dire qu’il a été récemment abandonné par plusieurs hauts cadres de son parti tels que le député Hadi Niangadou qui vient de lancer une structure politique dénommée Mouvement Patriotique pour le Mali (MPM). D’aucuns reprochaient à Poulo d’avoir longtemps gardé le silence sans faire connaitre ses intentions. Toutefois, des informations faisaient état que depuis un certain temps, il n’était plus en odeur de sainteté avec les autorités. Lesquelles lui auraient refusé de nommer ses proches au sein de son département.
On se souvient également que lorsqu’il occupait le poste de ministre des Sports, ses décisions concernant la crise du football ont été désavouées. Même si dans une récente interview, Poulo a indiquait qu’il restait toujours dans la majorité et soutenait les actions du régime, ce départ risque sans doute d’être un coup dur pour le régime en place.