Ce matin s’est ouvert à l'école de maintien de la paix de Bamako, la 3e session de l'atelier de formation des pédagogues de forces de sécurité sur la liberté d'expression et la sécurité des journalistes.
Prévue jusqu’au 30 mars prochain, elle est destinée à une trentaine de participants composés de journalistes et des éléments des forces de l’ordre et de sécurité du Mali. Cette rencontre est organisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Avec soutien du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel(UNOWAS), l’OIF et le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
Son objectif est l’adoption officielle du module de formation produit par l'UNESCO, sur la liberté de la presse, la sécurité des journalistes et les relations avec les médias, qui sera intégré au curricula de formation des officiers formés à l'école de maintien de la paix.
Cette formation fait suite à l’organisation de deux sessions de formation qui ont eu lieu en Juin et Novembre 2016 en partenariat avec EUCAP Sahel-Mali et l’OIF. Cette session sera suivie d’une réunion technique qui se déroulera le lendemain 31 mars, entre les représentants de l’UNESCO, des pédagogues du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, de l’Ecole de Maintien de la Paix, et les formateurs.
Cet atelier de formation rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action de l’ONU sur la sécurité des journalistes et la question de la lutte contre l’impunité de leurs agresseurs. Il a été mené par l’UNESCO et approuvé par le Conseil des chefs de secrétariat des Nations Unies, le 12 Avril 2012, avec pour but de coordonner les efforts des divers acteurs dans ce domaine. Il relève du cadre de l’UNESCO de promouvoir un environnement propice à la liberté d’expression, la liberté de la presse et la sécurité des journalistes, en facilitant le pluralisme et la participation dans les médias, et en soutenant les institutions médiatiques durables et indépendantes.