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Ouverture de la 25e édition du FESPACO : le Mali représenté avec 6 films

Par kibaru

La 25e édition du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) s’est ouverte, ce samedi 25 avril, dans la capitale burkinabé. C’était en présence du Chef de l’Etat du Burkina Faso et d’importantes personnalités du pays et même de l’extérieur. Cette grande fête du 7e art africain est placé sous très haute surveillance en raison des attaques terroristes qui ont récemment frappé plusieurs pays de l’espace sahélo-saharien.

Quelque 164 films de tous formats sont en compétition, dont 20 longs métrages issus de 14 pays, pour la récompense suprême, l'Etalon d'or de Yennenga et succéder à "Fièvres" du Marocain Hicham Ayouch. Une cinquantaine de films seront aussi présentés hors compétition.

Les organisateurs doivent faire preuve de trésors d'imagination pour assurer les projections et animations en dehors de la salle principale (1.200 places) et des six autres salles retenues, mais aussi dans des cinémas ambulants dans les quartiers, la galerie marchande, les écoles, les villages voisins de Ouagadougou...

L'événement est une des rares manifestations qui contribue au rayonnement mondial du Burkina, pays sahélien très pauvre.

Outre les 1,2 milliard de francs CFA (2 millions d'euros) de budget financé par l'Etat, le gouvernement a assuré qu'un effort particulier était fait sur la sécurité, sans vouloir divulguer les effectifs déployés.

En marge du Fespaco se tiendra la 18e Mica, la bourse de programmes audiovisuels africains et sur l'Afrique. Une centaine de films devraient attirer producteurs, distributeurs, diffuseurs et porteurs de projets.

Pour cette édition, le Mali est représenté par 6 films en compétition. Il s’agit entre autres, de "Wulu" du réalisateur Daouda Coulibaly qui se lance dans la conquête du grand prix "Etalon d’or de Yennenga" ;  -En catégorie courts métrages : Hawa Aliou N'Diaye avec « Les mains d’or de Samba » ; -En documentaire : Ousmane Samassékou avec « Les héritiers de la colline » et "Héritage" de Fatoumata Tioye Coulibaly ; -Dans la catégorie Série télévisuelle et Films des écoles africaines du cinéma : « Du’ anaado saaraa » de Boubacar Sidibé et « Le refus de raba » de la réalisatrice Mariam Fofana.

Notons que seuls deux Maliens figurent au palmarès des vainqueurs du trophée de l’Etalon d’or dont le prix pour cette année a été fixé à 20 millions de FCFA. Il s’agit de Souleymane Cissé double vainqueur en 1979 et 1983 avec Finye et Baara ainsi que Cheick Oumar Sissoko en 1995 avecGuimba.