Le 26e sommet de l'Union africaine s'est ouvert ce samedi dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba. C'est désormais le président tchadien, Idriss Déby Itno qui remplace le chef de l'État zimbabwéen, Robert Mugabe à la tête de l'organisation panafricaine pour une année.
Dans son discours, il a surtout opté pour moins de paroles et plus d'actions. Pour lui, les urgences sont telles qu’il faut agir vite. Il a ainsi décidé de la mise en place d’un Comité de Chefs d’Etat pour la crise libyenne.
Quant à son prédécesseur, au-delà des attaques contre les Occidentaux, qui selon lui, sont l'objet de tous nos malheurs, il a plaidé pour un élargissement du conseil de sécurité de l'Onu, profitant de la présence de Ban Ki-moon dans la salle.
Au cours de cette première journée, il sera question d'arrêter le programme des travaux et de conduire les consultations sur la composition du bureau de cette année. Il sera aussi question de procéder à des délibérations sur des questions stratégiques comme le financement de l'UA, la problématique de la gouvernance, les élections en Afrique, le constitutionnalisme, entre autres.
Réunis la veille, les dirigeants n’ont pas pu accorder leurs violons sur la gestion de la crise burundaise. Si certains sont en faveur d’une intervention des troupes africaines, d’autres prônent le dialogue.