Apparemment, la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut au Nord du pays met le moral des troupes à rude épreuve. A noter que certains militaires sont déjà soumis à des conditions très pénibles.
Ainsi, le mercredi 11 mai dernier, c’est le chef du peloton de la garde nationale de Léré, un dénommé capitaine Modibo Doumbia, qui a laissé éclater sa colère sur ses éléments.
De sources dignes de foi, des tirs à l’arme automatique ont même été entendus dans le camp de la garde. Ce qui avait causé une psychose générale chez la population craignant une nouvelle attaque, voire une nouvelle occupation de la ville par les narco-terroristes comme ce fut le cas en 2012. La situation a été rapidement maitrisée. Selon nos informations, l’auteur de ces tirs a même été transféré à Tombouctou pour des enquêtes approfondies. Interrogées, certaines personnes proches du dossier ont rapporté que le capitaine en question est un individu qui laisse très facilement exploser sa colère. La recrudescence des attaques, notamment contre des militaires aidant, il est tout le temps sur les nerfs.
En tout cas, il est actuellement aux mains des enquêteurs qui entendent faire toute la lumière sur cette affaire avant de prendre la décision appropriée sur son cas.