Ghana : les deux étudiantes canadiennes kidnappées ont été libérées

Par kibaru

Les deux jeunes Canadiennes kidnappées la semaine dernière à Kumasi, la deuxième ville du Ghana, ont été libérées mercredi matin, ont annoncé les autorités ghanéennes.

« Les services de sécurité ont mené une opération à l’aube ce mercredi et ont sauvé avec succès les deux femmes canadiennes enlevées dans la région Ashanti », a fait savoir dans un communiqué le ministre ghanéen de l’Information Kojo Oppong Nkrumah.

 

Les deux étudiantes, âgées de 19 et 20 ans, avaient été kidnappées vers 20 heures, mardi 4 juin, en sortant d’un taxi, à Kumasi, la deuxième plus grande ville du Ghana. Une troisième jeune femme, qui se trouvait dans le véhicule, n’avait pas eu le temps de sortir lorsque ses deux camarades avaient été enlevées par leurs ravisseurs. « Quand le chauffeur Uber s’est rendu compte de ce qui se passait, il a continué sa route avec la troisième cliente » qui a finalement appelé la police, avait expliqué David Eklu, le porte-parole de la police ghanéenne.

Un pays perçu comme pacifique

La police avait précisé que les deux jeunes femmes kidnappées étudiaient à l’Université technique de Kumasi, à environ 250 km au nord de la capitale, Accra, et qu’elles travaillaient en tant que volontaires pour Youth Challenge International, groupe canadien dont le siège est à Toronto.

Le Ghana n’a connu aucun trouble majeur de sécurité dans son histoire et a fait du tourisme, notamment nord-américain, l’un des piliers de son développement économique. Mais le Ghana est également limitrophe du Burkina Faso, pays pauvre confronté depuis plusieurs mois à une explosion des violences attribuées à des groupes djihadistes. C’est d’ailleurs là qu’avaient dû être libérés deux Français enlevés au Bénin début mai, dans une opération qui avait coûté la vie à deux soldats français.

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