Dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 décembre dernier, les forces françaises de Barkhane ont mené un raid contre des éléments de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) dans une localité située à 45 km à l’est d’Akbar, près de la frontière nigérienne. C’était une opération aérienne combinée avec des troupes au sol.
De bonne sources au moins six terroristes abattus et leurs motos calcinées par les tirs. Les soldats français ont également récupéré des équipements militaires appartenant à l’armée américaine. Il y avait une arme de poing Glock 19 portant le numéro de série correspondant à celui attribué au Sergent-chef Jeremiah W. Johnson, l’une des quatre victimes des bérets verts américains tués lors de l’embuscade tendue par des éléments liés à l'Etat islamique au Niger en octobre 2017.
Parmi ces équipements récupérés figure aussi un viseur laser de grade militaire avec un numéro de série correspondant à celui attribué au même militaire a été également retrouvé. Des lunettes de vision nocturne ont également été récupérées, bien qu’une source ait déclaré que leur origine n'avait pas encore été déterminée.
Une enquête menée par des structures américaines avait conclu qu'une série d'échecs et de carences, y compris un manque de formation adéquate, avait contribué à l'embuscade contre une patrouille dirigée par les bérets verts américains qui ont été envahis ce jour-là par plus de 100 combattants de l'Etat islamique dans le Grand Sahara.
Les soldats Ces équipements sont toujours en possession de l'armée française.
Rappelons qu’en mars dernier, des combattants de la Coalition MSA/GATIA avaient, à l’issue d’affrontements violents contre des éléments de l’EIGS dans la région de Ménaka, récupéré un véhicule et plusieurs armes appartenant à l’armée américaine. Ces équipements leur ont d’ailleurs été restitués par les combattants de la coalition MSA/GATIA.