Un soldat mauritanien est tombé sous les balles des anti-balaka, en Centrafrique dans la nuit du 2 au 3 avril 2018. Selon l’armée mauritanienne et la Mission Multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique – MUNISCA, le soldat mauritanien est mort dans l’attaque de la base temporaire à Tagbara, situé à 60km au nord-est de Bambari. On ne sait pas encore si son corps a été rapatrié.
Dans un communiqué, la MINUSCA indique que « les casques bleus ont riposté et après plusieurs heures d’échanges de tirs, un casque bleu (mauritanien) a trouvé la mort, 11 autres ont été blessés et plus de 22 agresseurs Anti-Balaka ont été tués ». Mais selon l’armée mauritanienne, 33 agresseurs ont tués. Soit 11 de plus que le nombre avancé par la MINUSCA.
En réponse à cette attaque, précise le texte, « la MINUSCA a déployé des renforts à Tagbara et a évacué le corps du casque bleu tué de même que les blessés sur Bangui et Bria ».
En outre, l’Etat Major Général de l’armée mauritanienne a dévoilé la photo et l’identité du soldat qui a perdu la vie, sur le champs de bataille. Il s’agit du soldat de deuxième classe Nouh ould Mbarek Vall. « A cette douloureuse occasion, l’état- major général des armées adresse ses condoléances à la famille du martyr et ses vœux de prompt rétablissement des blessés » a réagit l’Etat Major via un communiqué en début de soirée du mardi 3 avril 2018.
Par la même, l’armée mauritanienne « réaffirme sa détermination de tenir ses engagements internationaux en matière de préservation de la sécurité dans le secteur qui relève de ses responsabilités et à garantir la quiétude des civils désarmés et s’en tient à son droit légitime d’autodéfense pour préserver la vie de ses éléments et leur matériel ».
Ce drame faut il le rappeler, intervient quatre mois avant le décès d’un autre casque bleu mauritanien. Cette fois-là, c’est le gendarme de 4ème classe Issa Beilil à Bria, dans le centre-est de la République centrafricaine. Là encore, les assaillants sont identifiés comme étant des miliciens anti-balaka.
Le Reflet