La médiation qatarienne obtient un cessez-le-feu entre Kinshasa et les groupes armés. Le rôle de Zahabi Ould Sidi Mohamed, fort de son parcours diplomatique, s’impose comme un premier succès qu’il pourra consolider.
Lundi 14 octobre 2025, à Doha, la République démocratique du Congo et plusieurs groupes armés ont signé un accord de cessez-le-feu sous l’égide du Qatar. Trois axes principaux structurent l’accord : la suspension immédiate des hostilités sur les territoire touchés, l’ouverture d’un corridor humanitaire pour les populations déplacées, et la mise en place d’un mécanisme conjoint de suivi et de vérification. Le mécanisme associe des délégués de la RDC et des groupes armés, ainsi que des observateurs du Qatar, des États-Unis, de l’Union africaine, de la CIRGL (via le MCVE) et de la MONUSCO.
Cette signature se situe un mois après la mise en place du Mécanisme d’échange et de libération des prisonniers et vise à ancrer dans la pratique la Déclaration de Principes de Doha, adoptée le 19 juillet 2025. L’accord a été paraphé en présence de représentants du ministère qatari des Affaires étrangères et d’institutions africaines, ce qui témoigne de la portée régionale de l’initiative.
Le nom de Zahabi Ould Sidi Mohamed a émergé parmi les médiateurs engagés dans ce dossier. Il est désormais crédité d’avoir intégré l’équipe technique qatarienne pour le dialogue congolais. C’est son premier succès diplomatique visible dans ce rôle, et compte tenu de son long parcours dans la médiation, il pourrait voir d’autres missions suivre.
En effet, son cursus inclut des fonctions ministérielles maliennes, des responsabilités de réconciliation nationale, des missions au sein de l’ONU et des interventions dans des zones de conflit. Ces expériences renforcent sa crédibilité dans la facilitation du dialogue armé et la négociation de paix.
Le nouveau cessez-le-feu ouvre une porte vers une reconstruction partagée. Le mécanisme de vérification, s’il fonctionne, sera un test clé pour la stabilité. L’implication active de médiateurs tels que Zahabi Ould Sidi Mohamed laisse espérer que cette étape ne restera pas un simple accord sur le papier, mais devienne un levier vers la paix durable en RDC.




