La MINUSMA ferme ses derniers camps et quitte le Mali Des manœuvres diplomatiques au Mali

Attaque contre l'hôtel Radisson Blu : Plusieurs échantillons d'ADN de sang, de cheveux, d'armes, prélevés et envoyés aux Etats-Unis d'Amérique

Par kibaru

Plusieurs échantillons dont des prélèvements de sang, de cheveux et autres objets utilisés à l'hôtel Radisson  pendant la prise d'otages seront rigoureusement analysés aux Etats Unis. Ces éléments  vont constituer des indices permettant de remonter aux complices des deux ravisseurs et de savoir réellement l'identité de chacun.

L'enquête sur la prise d'otages sanglante, survenue le 20 novembre à l'hôtel Radisson Blu, pourrait être plus longue que prévue. Les experts occidentaux, venus en renfort à la justice malienne et aux différents services de renseignements, ne comptent négliger aucun détail pour démasquer toutes les personnes qui ont pu participer à cette prise d'otages meurtrière.

Plusieurs pays participent déjà à cette enquête qui a démarré au lendemain de la prise d'otages. Il s'agit des Etats Unis d’Amérique, du Canada, de la Belgique, de la France ainsi que la MINUSMA. Les enquêteurs américains ont procédé à des prélèvements de plusieurs échantillons à l'hôtel Radisson Blu. En plus des douilles des balles, ils ont prélevé des cheveux, du sang, entre autres.

Ces échantillons ont été emportés aux Etats Unis pour une analyse approfondie. Il s'agit d'abord à travers des études de vérifier l'identité des personnes qui ont séjourné à l'hôtel Radisson Blu pendant la prise d'otages et d'établir un lien entre les occupants et les ravisseurs. D'autant plus qu'il a été indiqué par certaines sources que des complices des ravisseurs ont séjourné dans l'établissement hôtelier. Au moins entre quatre, cinq, voire six complices, selon certaines sources, auraient contribué à la prise d'otages.

Deux d'entre eux ont été récemment arrêtés à Sangarébougou (Marseille) et à Missabougou. C’est grâce au traçage de l'un des téléphones portables dont les terroristes abattus se sont servis pendant l'opération.

Auparavant, des experts de la MINUSMA, qui participent à l'enquête, ont analysé les deux fusils AK 47 utilisés par les assaillants.