La décision a été prise ce mardi 28 janvier. La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako a accordé la liberté conditionnelle au chef de l’ex-junte de 2012, le Général Amadou Haya Sanogo. Ainsi, lui et 17 autres de ses co-accusés seront libérés dans les heures qui suivent.

Ils étaient reprochés d’être impliqués dans l’assassinat de 21 bérets rouges, l’ancienne garde présidentielle, dont les corps ont été découverts en 2013 dans une fosse commune près de Kati. Le capitaine promu Général était en détention depuis 2013. En novembre 2016, il aura droit à un procès délocalisé à Sikasso, dans le sud du pays. Ce procès sera finalement ajourné en attente de preuves supplémentaires notamment les analyses des ossements des victimes qui tardent à venir. Jusqu’ici toutes les demandes de liberté provisoire déposées par ses avocats ont été rejetées. Mais cette fois semble être la bonne. Ce qui ne sera sûrement pas du goût des proches de victimes qui demandent justice.