L’information a été révélée par le site burkinabé infowakat dans sa livraison de ce jeudi 17 août. En effet, ce même jour, à la mi-journée, un convoi d’un détachement du Groupement des Forces Antiterroristes (GFAT) basé à Koutoukou (Province du Soum) a sauté sur un engin explosif artisanal sur l’axe Tongomayel – Inatan, dans l’extrême nord du pays, une zone frontalière avec le Mali.
Le bilan non encore officiel fait état de 2 morts et de 3 blessés graves. C’est le véhicule de tête qui a été atteint et la vigilance des soldats a permis d’éviter le pire avec les autres véhicules du convoi. L’utilisation d’engins explosifs est une escalade dans le mode opératoire des attaques au Sahel. Le site relève également que le Plan d’Urgence pour le Sahel, lancé par le gouvernement burkinabé pour la relève économique de cette zone tarde à apporter les résultats escomptés.
Il ajoute la nécessité de prendre en compte certains critères pour l’élaboration d’un tel document. Lesquels critères sont entre autres, la prévention, la gestion des risques, la résilience, l’implication locale, et la coordination locale. Par ailleurs, toujours selon le même site, depuis le début de l’année c’est au moins 17 attaques et incidents sécuritaires auxquels le Burkina Faso a fait avec au moins 40 personnes tuées et c’est la région du Sahel qui compte le gros nombre de victimes.
Tout en saluant le déploiement de la force du G5 Sahel, il insiste sur la mise en œuvre de certaines actions concrètes de résilience et de développement pour les populations. Enfin, le site souligne la nécessité d’agir « ici et maintenant pour éviter à la région du Sahel, le syndrome du Nord Mali ».