Dans le cadre des activités de la délégation de l’OMVS á la COP 21 á Paris, le Haut Commissaire de l’OMVS, M. Kabiné Komara, a procédé á la signature du “Pacte de Paris sur l’eau et l’adaptation aux changements climatiques dans les bassins des fleuves des lacs et des aquifères.”
Porté par le Réseau international des Organismes de Bassin (RIOB), à la demande des organisateurs, le « Pacte de Paris » vise à l’échelle mondiale la mobilisation des organismes de bassin et de tous les autres acteurs impliqués, organisations multilatérales et internationales, administrations gouvernementales, autorités locales, entreprises et tous les secteurs économiques, la société civile, pour engager sans délais les actions indispensables pour adapter la gestion de l’eau douce aux effets du changement climatique : tous les organismes impliqués dans la gestion intégrée par bassin ont été invités à signer ce « Pacte ». A ce jour, plus de 300 organismes ont déjà signé le « Pacte de Paris » dans 87 Pays.
Le « Pacte de Paris » comporte deux composantes : la première partie décrit le contexte et fournit desprincipes généraux pour l'adaptation au changement climatique dans les bassins, et la deuxième partie énumère les engagements à prendre par les signataires afin d'organiser l'adaptation au changement climatique et engager les actions appropriées.
La signature du Pacte de Paris a été organisée en partenariat entre le Réseau International des Organismes de Bassin (RIOB), l’UNECE, l’UNESCO-IHP, CONAGUA (Mexique), la Commission de Conservation du Fleuve Hai (Chine), l’OMVS (Fleuve Sénégal), La CICOS (Fleuves Congo-Oubangui-Sangha) et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse. L’évènement s’est tenu le 2 décembre au salon du Bourget en présence, notamment, de Mesdames Ségolène Royal, Ministre française de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, Charafat Afailal, Ministre de l’Eau du Maroc ainsi que de Monsieur Manuel Pulgar-Vidal, Ministre de l’Environnement du Pérou. Au cours de la table ronde organisée pendant cette journée sur « l’eau et l’adaptation », des exemples concrets de projets d’adaptation dans différent bassins ont été présentés, dont celui du fleuve Sénégal (OMVS).
Massiré Diop