Le dimanche 25 août 2024, aux abords de Bandiagara, Oumar Guindo, enseignant respecté, a été brutalement assassiné par des individus armés. Ce crime vient s'ajouter à une série d'actes violents ciblant le secteur éducatif malien, notamment l'assassinat de deux directeurs d'école à Niafunké le 15 août 2024.
Ces attaques reflètent une insécurité omniprésente dans le nord et le centre du Mali. Selon les données du Cluster Éducation, entre 1 710 et 1 788 écoles sont actuellement fermées en raison de l'insécurité, privant ainsi entre 516 000 et 536 000 élèves de leur droit à l'éducation. Plus de 10 000 enseignants sont directement impactés par ces fermetures, beaucoup étant contraints de fuir pour préserver leur vie.
Les syndicats d'enseignants ont exprimé leur "indescriptible amertume" face à cette violence et ont appelé les autorités maliennes à renforcer les mesures de sécurité pour protéger les acteurs de l'éducation.
Ce drame démontre l'urgence de restaurer la sécurité dans les régions les plus touchées par les conflits, pour permettre aux écoles de rouvrir et garantir un accès sécurisé à l'éducation pour tous les enfants du pays. Que l'âme d'Oumar Guindo repose en paix, et que ce tragique événement incite à une action rapide et déterminée des autorités.