La cérémonie d’investiture du nouveau Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, s’est déroulée, jeudi au Palais des Congrès à Nouakchott.
M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani avait été élu président de la République de Mauritanie après avoir obtenu une majorité de 52% des voix au premier tour de l’élection présidentielle du 22 juin dernier.
Il succède au chef de l’Etat sortant Mohamed Ould Abdel Aziz qui a fini son second mandat. Un exercice démocratique très bien apprécié par la Communauté internationale.
Quelque 5.000 invités et 11 chefs d’Etat africains étaient présents, dont le Sénégalais Macky Sall, le Congolais Denis Sassou Nguesso, l’Ivoirien, Alassane Ouatara, le Guinéen Alpha Condé, le Bissau-guinéen, José Mario Vas, ainsi que les présidents des pays partenaires de la Mauritanie au sein du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad), engagés à ses côtés dans la lutte contre le djihadisme.
Le Maroc et l’Algérie ont été représentés par leurs Premiers-ministres respectivement Saâdeddine El Otmani et Noureddine Bedoui.
Les Etats-Unis étaient représentés par John Deaver Alexander, un conseiller de Donald Trump en matière d’énergie et d’investissements privés.
Le président français Emmanuel Macron avait délégué le député Jean-Jacques Bridey, président de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale.
La passation de pouvoir a été marquée par deux discours, du nouveau président et de l’ex-chef de l’Etat. Mohamed Ould Abdel Aziz a fait un bilan de ses réalisations à la tête du pays durant onze ans. Pour sa part, le nouveau président, dans son intervention, s’est voulu rassembleur et au service de tous les Mauritaniens. «Je serai le président de tous les Mauritaniens, quelles que soient leurs divergences d’opinion politique ou leur choix électoral, a-t-il assuré. Ceci est un immense honneur pour moi. Ce choix me conforte dans ma détermination à œuvrer sans relâche pour bâtir un Etat fort, émancipé et solidaire. Un Etat où s’épanouiront les citoyens, sans distinction, dans la paix et la dignité. Un Etat prospère, dont les richesses sont équitablement reparties.»