Au Burkina Faso, cinq personnes ont été tuées dans la nuit de lundi à mardi 25 juillet au nord du pays. Les autorités suspectent un règlement de compte entre les membres du groupe terroriste Ansarul Islam du prédicateur radical Ibrahim Malam Dicko. Ces assassinats sont l'œuvre d'hommes armés encore non identifiés. Mais les victimes, en revanche, ont été identifiées par les forces de sécurité comme étant des membres du mouvement de Ibrahim Maalam Dicko. Elles étaient activement recherchées.
Ces assassinats se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi. Les cinq personnes ont été abattues dans les villages de Ndidja, Sibé et Neyba dans la province du Soum. Selon une autorité administrative, toutes les victimes ont été tuées par balles. « Nous ne savons pas si ce sont des représailles ou des règlements de compte » relate cet interlocuteur.
Selon une source sécuritaire, jointe par RFI, toutes les personnes assassinées étaient recherchées par les forces de sécurité burkinabè. « Les cinq personnes étaient clairement identifiées par les forces de sécurité comme des membres de Ansarul Islam et faisaient l'objet de recherche », confirme cette source
« Une belle surprise » pour les forces de sécurité qui se sont rendues sur place pour les constats d'usage, souligne cet interlocuteur. Et elles ont vite fait d'écarter la piste « d'attaque terroriste ».
Cette même source pense à un règlement de compte entre les membres de Ansarul Islam, le mouvement créé par le burkinabè Ibrahim Malam Dicko. Si l'information sur la mort de ce prédicateur radical est confirmée, cette source affirme qu'il s'agirait alors d'une guerre pour le contrôle de Ansarul Islam entre les différents clans qui vient de commencer.
RFI