De sources dignes de foi, un nouveau chronogramme électoral a été proposé au cours de la rencontre que le ministre de l’Administration territoriale a tenue avec les parties politiques.
Aux dires du ministre, le calendrier électoral, préalablement établi, ne peut plus être respecté. Lequel prévoyait la tenue des élections locales et communales partielles dans les 59 communes restantes prévues pour le 28 mai dernier et les élections référendaires couplées avec les régionales pour le 9 juillet 2017. Parmi les raisons de cette situation, il a cité notamment la non-convocation de l’Assemblée nationale en session extraordinaire afin qu’elle planche sur la relecture partielle du Code électoral et la relecture du Code des collectivités territoriales, prenant en compte la création des régions de Ménaka et de Taoudéni ainsi que la tenue de la Conférence d’entente nationale (CEN).
Évoquant les difficultés de l’organisation, le ministre dira que tous les textes nécessaires à l’organisation des élections seront pris en compte dans le cadre des élections de 2017, notamment le Code électoral, le Code des collectivités territoriales, la création des nouvelles régions afin d’éviter de reprendre les mêmes exercices.
Pour lui, tous ces textes ont été élaborés en harmonie avec les dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger.
S’agissant du nouveau chronogramme électoral, il a été proposé la date du 9 juillet prochain pour le scrutin référendaire. Quant aux élections de conseillers des cercles couplées avec les communales partielles et les régionales, elles sont prévues respectivement pour le 29 octobre et le 26 novembre.
De quoi faire grincer des dents chez certains partis politiques et les mouvements armés signataires de l’accord.