14e session du CSA : la révision constitutionnelle et la conférence d’entente nationale au cœur des échanges

Par kibaru

C’est demain lundi 19 qu’est prévue l’ouverture des travaux de la quatorzième session du comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Deux questions importantes seront abordées par les participants durant cette rencontre de deux jours. La première est relative à la présentation par le gouvernement de l'évolution du processus relatif à  la révision de la Constitution. Celle-ci devait avoir lieu depuis fin novembre dernier. D’ailleurs, une commission d’expert avait même été mise en place à cet effet. Toutefois, depuis la nomination de son président au poste de ministre de la Justice, Me Konaté, ses travaux ont quelque peu baissé d’intensité. Ce, malgré les assurances données par certains de ses membres que les travaux se poursuivent normalement. Rappelons que cette révision était nécessaire dans la mesure où certaines dispositions de l’accord devront être intégrées dans la loi fondamentale.

L’autre question qui sera largement débattue concerne les préparatifs en cours pour la tenue de la Conférence d'Entente  Nationale. Celle-ci étant une disposition importante de l’accord a également connu un grand retard dans sa mise en œuvre. Récemment, c’est le médiateur de la République, Baba Akib Haïdara qui a été nommé à la tête de la commission de préparation de cet important rendez-vous au cours duquel d’importantes questions liées à la vie de la nation malienne devront être discutées afin de mettre un terme à la résurgence des rébellions.

A l’ordre du jour de cette 14e session du CSA, il est également prévu de poursuivre  l’examen  des questions  organisationnelles en lien avec le budget du CSA. Il n’est pas exclu que d’autres sujets non moins importants fassent leur apparition au cours de cette rencontre. Ainsi, il convient de noter que c’est la première fois que le CSA se tient sans la réunion des sous-commissions thématiques. Pour certains observateurs, la question du retard de l’installation des autorités intérimaires n’est pas étrangère à cette situation. Le blocage concerne surtout la répartition des fonctions au niveau de cette disposition de l’accord qui peine à être mise en place.