C’est au cours d’une audience accordée hier mardi par le ministre de la Défense à l’ambassadrice de France au Mali accompagnée d’un représentant de l’Opération Barkhane que l’information a été confirmée de façon à peine voilé.
En effet, comme annoncée par le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) dans un communiqué, les 11 militaires maliens qui étaient détenus en otages, ont bien été tués suite à un raid de Barkhane dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 octobre dernier.
La partie française a indiqué que cette opération visait « à détruire un camp d’entrainement des terroristes ». Ce, alors que « les reconnaissances lors de la phase de préparation n’ont permis de déceler la présence de militaires maliens ». Avant de promettre de renforcer la communication avec la partie malienne pour qu’une telle bavure ne se reproduise.
Auparavant, le groupe de soutien à l'islam et aux musulmans avait diffusé un autre communiqué demandant à la France d’accepter l’intervention d’une partie neutre pour recevoir les corps des militaires pour les besoins d’une autopsie. Laquelle vise à déterminer l’identité des personnes tuées ainsi que les circonstances pour lesquelles elles sont mortes.
Le groupe avait insisté sur le fait que ces militaires avaient été tués au cours d’un raid mené par Barkhane avec deux barils remplis d’explosifs sur leur lieu de détention près de la ville d'Abeïbara, dans la région de Kidal.
Rappelons que par le passé, ce groupe avait également diffusé une vidéo dans laquelle les militaires détenus en otages demandaient au président de la République d’intervenir pour les faire libérer.