Ce lundi 29 janvier marque le début de trois jours de deuil national décrété par les autorités maliennes suite à la série d’attaques meurtrières enregistrées en fin de semaine dernière. Ces attaques sont entre autres celle ayant visé un détachement de l’armée à Sompi faisant 14 militaires tués, le samedi dernier, celle de Boni, le jeudi dernier contre un car de forains en provenance du Burkina Faso, tuant au moins 20 civils, celle de Ménaka hier dimanche qui a coûté la vie à 4 éléments de la Garde nationale.
Rappelons que le président IBK avait annulé sa participation à la 30e session de l’Assemblée générale ordinaire de l’Union africaine préférant se rendre à Boni pour rendre hommage aux victimes et présenter des condoléances à leurs proches.
Signalons que de nombreux chefs d’Etat ont déjà présenté leurs condoléances au Mali pour la tragédie de la fin de semaine dernière. Selon des statistiques non officielles, au moins 50 personnes ont été tuées la semaine dernière, qui devient la plus sanglante de l’année 2018.
Pour l’heure, officiellement, ces attaques n’ont pas été revendiquées même si elles portent la signature des groupes djihadistes opérant au Mali tels que le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans d’Iyad Ag Ghali et l’Etat Islamique au Grand Sahara d’Adnan Abou Al-Walid Al-Sahraoui. Deux groupes qui, bien que n’appartenant pas à la même organisation, ont décidé récemment d’opérer un rapprochement afin de contrer l’opérationnalisation effective de la force conjointe du G5 Sahel prévue au mois de mars prochain.
