Les faits se sont produits, depuis le jeudi 29 juin dernier, près d’Aguelhoc, localité située à environ 70 km au Nord de Kidal. Ce jour-là, les forces françaises et onusiennes ont découvert un drapeau noir avec des écritures religieuses, généralement utilisé par les terroristes.
A quelques mètres des lieux, ils ont mis la main sur un individu répondant au nom de Sidi Mohamed Ag Ahmed. Il a été conduit vers une destination inconnue où il était détenu.
Ses proches qui le qualifient d’«attardé mental» avaient lancé un avis de recherche en vue de retrouver. Des efforts qui n’ont pas été couronnés de succès.
Finalement, ce n’est que le lundi 11 septembre dernier que Sidi Mohamed Ag Ahmed a été relâché. D’après ses proches, sa libération est intervenue pour « insuffisance de preuves ». En effet, les faits de complicité de terrorisme qui lui étaient reprochés n’ont pu être prouvés.
A noter que cette zone est considérée comme l’une des plus dangereuses pour les forces françaises et onusiennes. Celles-ci sont régulièrement prises pour cibles par des éléments proches du chef jihadiste Iyad Ag Ghali. Lequel reste toujours introuvable bien que sa présence ait été plusieurs fois signalée dans cette zone.
Par ailleurs, il faut également signaler la complexité de la lutte contre le terrorisme dans cette zone où il est difficile de séparer le bon grain de l’ivraie. Une situation qui crée souvent des tensions entre les forces internationales (MINUSMA et Barkhane) et la population locale. Raison pour laquelle cette dernière ne contribue aucunement à la lutte contre ce fléau qui prend de l’ampleur.