Du 20 au 23 septembre dernier, Nouakchott a abrité un atelier bilatéral (Mauritanie/Mali) en gestion humanitaire et gestion de crises aux frontières. Financée par le Gouvernement du Japon, cette rencontre était destinée à trouver les voies et moyens visant à faire face aux nombreux défis organisationnels, logistiques et de protection posés par une crise migratoire éventuelle. Son objectif principal était de développer des fiches réflexes spécifiques en cas de crise ou de changements soudains sur les zones frontalières comme les conflits et attaques terroristes, désastres naturels et épidémies.
Pour joindre la théorie à la pratique, les participants ont également eu droit à des exercices de simulation de gestion humanitaire des frontières. La gestion humanitaire des frontières est une approche élaborée par l’OIM pendant des situations d’urgence qui vise à assurer la protection des droits de l’homme de ceux qui traversent les frontières, ainsi que la protection et l’assistance aux personnes dans le besoin, tout en permettant le maintien continu de la sécurité des états affectés par les crises migratoires.
La présence et la participation du représentant du G5 Sahel, de l’Ambassade du Japon et des autorités mauritaniennes et maliennes à la cérémonie d’ouverture témoignent à nouveau de la volonté commune d’échanger et de travailler de manière concertée afin de renforcer la préparation en cas de crise migratoire. « Sans sécurité et sans stabilité, il n’y a pas de développement possible. » a déclaré M. Maekawa, Conseiller de l’Ambassade du Japon.
