Atelier de mise en œuvre de la Politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme et son plan d’action :

Par kibaru

L’atelier de mise en œuvre de la Politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme et son plan d’action s’est ouvert, ce lundi 29 janvier, au Grand hôtel de Bamako, sous la présidence du Premier ministre SoumeylouBoubèyeMaïga.

Dans son discours d’ouverture, le chef du Gouvernement a mentionné que dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, il est indispensable que soient prises en compte les dimensions « Diplomatie, Défense et Développement » qu’il a appelé les dimensions des trois « D ». Dans la lutte contre l’extrémisme violent, le Premier ministre a particulièrement insisté sur le rôle primordial que doivent jouer les religieux. Notamment le rôle de former et d’informer.

Madame MbarangaGasarabwe, représentante spéciale adjointe du secrétaire Général, coordinatrice humanitaire et coordinatrice du système des Nations Unies au Mali, elle, a rappelé tous les efforts consentis par le système des nations Unies dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Les appuis des Nations unies dans cette lutte s’inscrivent dans le domaine de la sensibilisation, de la formation, de l’accompagnement des organismes et ONG impliqués dans la lutte. Et aussi la protection des couches vulnérables comme les enfants et les femmes.

Il faut rappeler que le Plan d’action de la mise en œuvre de la Politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, qui s’étend de 2018 à 2020 (soit 3 ans) est évalué à 375 618 959 400 F CFA. Le budget de l’Etat prend 33%, soit 125 019 836 800 de francs CFA. Et le reste du budget, soit 250 604 122 600 F CFA est à rechercher auprès des bailleurs de fonds et autres partenaires au développement.

Le plan d’action de la Politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme est articulé autour de cinq piliers : la Prévention, la Protection, la Poursuite, la Réponse et la Cohésion sociale. Ce dernier pilier est une spécificité malienne.