Dans la soirée de ce jeudi 18 octobre, deux sites de la gendarmerie de Djibo ont été simultanément attaquées par plusieurs assaillants non identifiés, a appris infowakat.net de sources locales. Un bilan (non officiel) fait état d’un gendarme blessé, des blessés et de nombreux dégâts matériels
Plusieurs individus non identifiés ont semé la terreur dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 octobre 2018 dans la ville de Djibo. L’attaque a commencé peu après 22 heures par des tirs en plusieurs endroits de la ville de Djibo. Les coups de feu très intenses ont duré de longues heures et ont contraint les populations à se terrer. Selon les témoignages, des armes lourdes ont été utilisées par les assaillants qui se sont particulièrement attardés sur la brigade de gendarmerie de la ville. Les gendarmes ont résisté un moment avant de perdre le contrôle de leur caserne. C’est ainsi que les assaillants ont pu accéder aux locaux. Ils ont alors libéré des personnes qui étaient gardées à vue. Simultanément que la brigade territoriale, un autre groupe d’assaillants a attaqué un poste de surveillance de la gendarmerie, situé dans la même ville.
Pour l’heure, il n’y a pas de bilan ni de réaction officielle. Toutefois des sources concordantes ont indiqué qu’un gendarme a été blessé au niveau du poste de surveillance. D’importants dégâts matériels ont été causé au niveau de la brigade, si l’on en croit les mêmes sources. En effet, au moins deux véhicules automobiles ainsi que du mobilier ont été incendiés. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Après leur forfait, les assaillants ont repris la direction de Tongomayel d’où ils seraient venus. Ils ont amené les personnes libérées avec eux.
Le 05 octobre passé, les forces françaises de l’opération Barkhane appelées en soutien ont opéré des frappes sur des terroristes qui venaient d’attaquer les positions de la gendarmerie à Inata (autre localité du Soum). Plusieurs terroristes ont été tués suite aux frappes françaises. Les jours suivants, une certaine accalmie a été observée dans la province du Soum, où les attaques étaient devenues quasi quotidiennes. Manifestement, l’accalmie semble désormais dépassée. Puisque, avant l’attaque d’hier, un check-point de la police à l’entrée de Djibo a été attaquée mercredi matin.
avec infowakat