La MINUSMA ferme ses derniers camps et quitte le Mali Des manœuvres diplomatiques au Mali

Axe Goundam-Tombouctou : La CMA dément le lancement d’une quelconque opération de sécurisation

Par kibaru

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) a démenti les informations relatives au lancement d’une opération de sécurisation de l’axe Goundam-Tombouctou dénommée « TAFLIST » ou « confiance » en Tamacheq. La CMA va même jusqu’à les qualifier de « pure intoxication ».

Toutefois, les ex-rebelles n’ont pas manqué d’exprimer leur  préoccupation quant à la situation sécuritaire de cet axe routier qui va de mal en pis. Raison pour laquelle ils ont exprimé leur disponibilité à travailler avec les autres forces en vue de sa sécurisation pour le plus grand bonheur des populations. Avant d’appeler à travailler pour la mise en place dans les meilleurs délais d’une armée reconstituée conformément aux dispositions de l'Accord pour la paix et la Réconciliation issue du processus d’Alger.

Par ailleurs, la CMA a profité de l'occasion pour demander à l'ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l'Accord d’aider pour parvenir à des progrès tangibles dans la mise sur pied de cette armée reconstituée pour la sécurité et la stabilité de nos régions et du sahel.

Signalons que le document sur lequel étaient inscrites les tâches dévolues à cette opération, ne portait aucune mention qui permettait d’affirmer qu’il s’agissait bien d’une initiative des ex-rebelles. D’après nos recoupements, cette initiative a été brandie lors d’une récente rencontre sur la paix organisée à Goundam où les participants ont demandé avec insistance la mise en place d’une telle opération pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur cet axe routier. Cela, au regard des actes de braquage, d’enlèvement et d’autres agressions qui y surviennent faisant de nombreuses victimes.

Il nous est même revenu que la CMA avait dépêché quelques véhicules sur place pour participer aux efforts de sécurisation mais faute d’entente ce dispositif a été levé.