Cela s’est produit, ce jeudi 28 décembre, dans le secteur de Boulikessi, région de Mopti, près de la frontière avec le Burkina Faso. Un véhicule de l’armée malienne qui patrouillait dans la zone est tombé sur un engin explosif.
Le bilan fait état de 3 militaires tués et d’autres blessés dont certains grièvement. D’aucuns indiquent qu’un 4e militaire serait mort au cours de cet assaut.
Cette attaque intervient après celle repoussée par les militaires contre une position de l’armée à Koro, dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 décembre, sans faire de victime.
Bien qu’on ignore les auteurs, mais le mode opératoire semble être le même que celui généralement par les éléments du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM). Lesquels ont revendiqué l’attaque contre un véhicule de l’armée qui a sauté sur une mine, le mardi 26 décembre dernier et ont annoncé un bilan d’au moins 2 militaires tués et des blessés. Pourtant, lors de cette attaque l’armée n’avait déploré que 3 blessés. Cependant à voir l’état du véhicule qui a été totalement endommagé, il est difficile de croire qu’il n’y ait pas eu de victime.
Il semble que les djihadistes veulent intensifier leurs attaques en cette veille de fin d’année. Sans doute une manière de compromettre l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel qui prévoit d’enregistrer ses premiers succès avant la fin du premier trimestre 2018.
