Les huit soldats burkinabè tués lors de la double attaque vendredi du siège de l'état-major et de l'ambassade de France, ont été inhumés ce mercredi à Ouagadougou, après une sobre cérémonie d’hommages.
C’était en présence de la Première Dame du Burkina Faso, de nombreux membres du gouvernement la hiérarchie militaire, plusieurs diplomates et des élus. La cérémonie de levée de corps s’est déroulée au camp Sangoulé Lamizana, précédée de prières œcuméniques.
Les huit soldats, un officier supérieur, cinq sous officiers et deux militaires de rang, ont été conduit au cimetière à bord d'un porte-char, drapé aux couleurs nationales.
Agés entre 22 et 57 ans, ils ont tous été décorés à titre posthume de la médaille d’honneur militaire.
Selon le colonel major Palé Naba, ce sont des soldats, courageux et valeureux qui se sont sacrifiés pour la nation.
Rappelons que parmi ceux-ci figurent trois militaires dont un radié suite à la tentative de putsch de 2011. Jusqu’ici, toutes les personnes interpellées sont de nationalité burkinabé. Concernant les assaillants, le plus âgé avait 25 ans. « Ils s'exprimaient en arabe et en bambana et portaient des bandeaux sur lesquels il était écrit en arabe : « il n'y a de divinité que Allah », selon la procureure du Faso.
Pour ce qui est du matériel, 29 véhicules ont été incendiés et 26 autres endommagés, alors que 34 engins à deux roues ont été incendiés et 60 autres endommagés et des bâtiments entièrement détruits.
Ces attaques ont été revendiquées par le groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM).