DEUX AFRICAINS CRÉENT UN SAVON ANTI-PALUDISME

Par kibaru

A l’heure où il est devenu coutume pour bon nombre d’africains de s’auto-critiquer en disant, je cite : « Cessez de nous parler du passé, qu’avons-nous (les africains) crées par nous-mêmes sans l’aide des Occidentaux ? » une question légitime que nous comprenons parfaitement. 

L’Afrique regorge pourtant d’énormément d’inventeurs, c’est le cas de Moctar Dembele et Gerard Niyondiko qui ont inventé un savon anti-paludisme.

LE SAVON ANTI-PALUDISME

 

Deux jeunes africains étudiant à l’École Internationale 2iE située au Burkina Faso. Avec cette invention, ils ont remporté le  « Global Science Venture Competition » (GSVC).

Le Faso Soap (Savon du Faso) est fabriqué à partir de différents ingrédients, incluant des herbes, du beurre de karité, des huiles essentielles de citronnelle, et d’autres composants gardés secret. Un de ces composants tue les larves de moustiques, empêchant ainsi la propagation des moustiques dans les eaux stagnantes. Il est fabriqué à 100% à base de composants disponibles localement.

UN SAVON 100 % MADE IN AFRICA

savon anti paludisme

Le savon n’est pas cher, comparé aux médicaments préventifs contre le paludisme fabriqués par des sociétés pharmaceutiques très puissantes. En effet, une barre de ce savon ne coûte que 300 francs CFA (environ 0,45 €) par opposition à environ 10 000 francs CFA (15 €) pour 1 boîte anti-paludisme. En d’autres termes, ce savon est 33 fois moins cher

Ces deux jeunes inventeurs ont donc mis au point une solution simple et abordable pour aider à combattre un grand fléau.

LE PALUDISME TUE PLUS QUE LE SIDA

paludisme maladie

Encore une fois, ces deux jeunes prodiges prouvent que les solutions aux problèmes africains viendront des africains eux-mêmes. Et une telle découverte devrait normalement être considérée comme stratégique par le Burundi et le Burkina Faso étant donné son potentiel impact pour l’Afrique et le Monde.

Ces deux pays devraient pouvoir aider ces deux étudiants à breveter leur formule auprès de l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) pour la protéger contre toute forme de piratage.

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