La ville de Ménaka a abrité, du 5 au 6 août dernier, un atelier d'information, de sensibilisation et de plaidoyer auprès du leadership politique et militaire du MSA et groupes associés.
Placée sous le thème : « lutte contre les violences graves aux droits de l'enfant en situation de conflit », l’ouverture de cette activité a été marquée par la présence M. Francisco Osler, le chef du bureau MINUSMA de Ménaka, M. Abdoulaye Ag Ibrahim, représentant politique du MSA, Mme Halimata Mohamed, représentante de la direction régionale des femmes, de l'enfant et de la famille, M. Saydima Ag Maghani, le responsable militaire du MSA. Parmi les participants on peut aussi noter celle du GATIA à travers M. Mohamed Ag Aboubacrine dit Azouhou, celle du MAA par l’intermédiaire de M. Ahmad Ould Kounta ainsi que de M. Yacouba Cissé, représentant la CMFPR.
Autant dire que cette rencontre regroupait les participants issus essentiellement des rangs de la Plateforme qui est devenue plus soudée que jamais. Organisé par la MINUSMA à travers sa section protection de l'enfant, cet atelier vise à permettre d’outiller davantage les combattants du MSA et ceux des autres groupes présents sur les notions de droit et de protection de l'enfant.
Il convient de préciser que le respect des droits de l'homme en général et ceux de l'enfant en particulier sont au centre des préoccupations du MSA. A signaler que c’est la troisième formation en droit organisée au profit du MSA après celle animée le 1er avril 2019 par la MINUSMA et une autre par le CICR. Des initiatives qui vont dans le sens de professionnaliser davantage les combattants du MSA et de ses alliés en prélude à leur intégration dans la future armée reconstituée.