La MINUSMA ferme ses derniers camps et quitte le Mali Des manœuvres diplomatiques au Mali

Echec de la signature d’un nouveau cessez-le-feu : La CMA accuse la Plateforme d’en être responsable

Par kibaru

Dans le cadre de la nouvelle dynamique initiée le 23 juin 2017 par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement du Mali, pour accélérer le processus de mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) a participé activement à un ensemble de concertations entre les Parties à l’Accord. Ces travaux ont permis de convenir d’un chronogramme fixant entre autres les dates d’opérationnalisation du Mécanisme Opérationnel (MOC) et le retour de l’administration à Kidal.

Les récents affrontements qui ont éclaté depuis l’agression de nos positions par la plateforme le 6 juillet dernier sont venus casser cette dynamique. Depuis, le gouvernement, sous la conduite du Premier Ministre, appuyé par la mission de bons offices et la communauté internationale, a mené d’intenses consultations qui ont abouti à un document de cessation des hostilités accepté par les différentes parties dans la nuit du 18 au 19 juillet 2017.
La Plateforme s’est finalement rétractée en dénonçant ledit document, qui devrait être signé ce mercredi 19 juillet au cours d’une cérémonie solennelle en présence des membres du gouvernement et de la Communauté internationale.

Au regard de cet impasse, la CMA appelle le Gouvernement du Mali, la mission des bons offices et la médiation internationale à tirer les leçons de ce blocage et à situer les responsabilités.

Aussi, la CMA ne saurait continuer à être victime d’un processus de paix auquel les autres Parties n’accordent aucun respect à leurs engagements.
Enfin, la CMA invite la médiation internationale avec l’Algérie comme chef de file à prendre des dispositions vigoureuses pour créer un climat favorable à la mise en œuvre de l’accord.

Kidal le 21 juillet 2017

Porte Parole
Ilad Ag Mohamed