Selon un communiqué rendu public, ce mardi 2 janvier, les groupes armés signataires de l’accord, la CMA et la Plateforme, disent prendre acte de la formation du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Soumeylou Boubeye Maiga.

Ils ont mis à profit cette occasion pour indiquer qu’ils n’ont à aucun moment été consultés comme jadis le firent les précédents chefs de gouvernement. Ce, afin de les faire participer à la constitution d’un gouvernement prenant en compte « les aspirations profondes des populations du nord / Azawad telles que évoquées dans l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d'Alger ».

Toutefois,  ils ont tenu à rappeler au nouveau gouvernement « l’impérieuse nécessité d une application intégrale et dans les meilleurs délais » de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

Tout en réitérant leur entière disponibilité à coopérer sur toutes questions liées à la mise en œuvre dudit accord, la CMA et la Plateforme espèrent l’amorce d’un dialogue ouvert, constructif et sincère, pour prendre en charge leurs préoccupations allant dans le sens d’une sortie durable de « cette situation de crise généralisée et prolongée par une absence de volonté politique claire et pragmatique ».

Signalons que les chefs gouvernements qui se sont succédé après la signature de l’accord ont tout le temps consulté les dirigeants des mouvements armés pour qu’ils soient représentés, mais en vain. D’aucuns estimaient que pour leur entrée dans un gouvernement, il leur fallait des portefeuilles de souveraineté.