Récemment, de sources dignes de foi ont indiqué que l’armée algérienne a décidé de renforcer ses positions dans les localités frontalières avec le Nord du Mali. Cela, en allégeant son dispositif au niveau de la frontière avec la Tunisie et la Libye.

Une stratégie qui semble payante puisque, le jeudi 16 novembre dernier, un communiqué du ministère algérien de la Défense annonce que son armée a procédé à la saisie d’une importante quantité d’armes et de munitions près de la frontière malienne. Parmi celles-ci figurent un fusil mitrailleur FMPK, neuf pistolets mitrailleurs de type kalachnikov, un lance-roquettes de type RPG-7, quatre fusils semi-automatiques de type Simonov, un fusil à répétition.

Notons que cette décision des autorités algériennes d’alléger le dispositif déployé à la frontière tunisienne fait suite aux succès remportés par l’armée de ce pays qui a réussi à démanteler des groupes armés qui étaient actifs au niveau de cette frontière faisant ainsi baisser la menace sécuritaire.

Rappelons qu’il y a deux ans, les forces de l'armée algérienne avaient décidé de déployer près de 35 000 soldats le long de la frontière avec la Tunisie et la Libye en raison de l'activité considérable des groupes liés à « Al-Qaïda » et « Les soldats du Califat » et en raison des tentatives de l’EI de s’implanter dans ces pays et même dans ceux du Sahel après avoir subi des revers en Irak et en Syrie.

Cette situation intervient alors que récemment, le chef d’Etat-major de l’armée algérienne a visité les troupes stationnées dans plusieurs localités frontalières avec le Mali où des opérations de contrebandes se multiplient.

De sources sécuritaires, la menace est monté d’un cran près des affrontements ayant opposé au mois de juillet des derniers des mouvements signataires de l’accord d’une part et d’autre part la suractivité des groupes membres de la coalition djihadiste Nostrat Al-Islam Wal-Mouslimin.