Gao : Des morts et des blessés suite à de violents accrochages entre le GATIA et des individus armés

Par kibaru
l'un des combattants du GATIA tué lors de cette attaque

De violents accrochages ont opposé, le mercredi 11 juillet dernier, des combattants du GATIA à des individus armés non identifiés sur l’axe Teberemt et Ebang Imalane, dans la zone de Inghalamane, dans le Gourma. Cette zone relève de la commune de Gossi vers la frontière avec le Burkina Faso.

L’on déplore au moins trois combattants du GATIA tués et d’autres blessés dont certains dans un état grave. Parmi les morts figure le fils de Cheikh Ag Ghalass et parmi les blessés on compte le fils de Mohamed Issouf Ag Ghalass. Toujours selon le GATIA, au moins 4 assaillants ont été tués.

Deux jours plus tôt, le lundi 9 juillet, une autre patrouille du GATIA est tombée dans une base contrôlée par des individus armés sur l’axe Tamkoutate-Djebock. Suite à des combats d’une rare violence, le GATIA a affirmé avoir abattu 5 assaillants, détruit leur base et saisi des armes et munitions leur appartenant. Avant de préciser avoir libéré 3 civils qui avaient été enlevés, par un commando, le dimanche 8 juillet. Celui également le même groupe qui avait exécuté 4 personnes dans un  campement civil Imghad, à Tiziwanatène (secteur de Tamkoutat), dans la région de Gao. Un combattant du GATIA a même été légèrement blessé ce jour-là.

Il est à signaler que dans un post publié sur son compte Facebook, le secrétaire général du GATIA, Fahad Ag Almahmoud a indiqué que la base dans laquelle les assaillants ont trouvé refuge est celle du MSA2 (chamnamasse). Allant même jusqu’à soulever la probabilité d’une complicité entre ce groupe et les éléments de Bouba Ould Abedine de l’EIGS. Pour Ag Almahamoud, ce dernier aurait même fait partie du MSA2 (chamnamasse). Des arguments rejetés par ce mouvement qui a affirmé que Bouba Ould Abedine n’a jamais été l’un de ses membres et qu’aucune patrouille du GATIA ne s’est rendue dans l’une de ses bases.

En tout cas, la tension est très vive entre mouvements armés rivaux dans cette zone. Cela, depuis le déclenchement des opérations militaires dans le Gourma où Gamou et ses hommes se réclamant de l’armée malienne mène des traques contre de présumés djihadistes avec le soutien de Barkhane.