Un drone a été endommagé, ce lundi 22 mai, à 9 heures, à l’aéroport de Gao. Une situation qui a entrainé la fermeture temporaire de l’aéroport par l’ASECNA. L’information a même été confirmée par les autorités maliennes à travers la diffusion d’un NOTAM (notice to airmen) ou « messages aux navigants aériens ». Il s’agit d’une note permettantd'informer les usagers de l'espace aérien des restrictions et autres modifications temporaires de l'espace aérien.
D’ailleurs, la MINUSMA, dans une note, a annoncé l’annulation de tous ses vols à destination et en provenance de Gao pour aujourd’hui 22 mai et reportés à mardi 23 mai. Ce, en raison de la fermeture de l’aéroport de Gao par l’ASECNA.
Pour l’heure, on ignore encore l’identité du drone qui a subi cet accident encore moins de ses circonstances. Si certains évoquent que ledit appareil s'est crashé, d'autres soutiennent qu'il est entré en collusion avec un camion au moment de la manœuvre en vue de son décollage.
Rappelons que les drones allemands « Heron » censés voler pour la Minusma, sont cloués au sol. Barkhane qui utilisait également ce type d’appareil a définitivement quitté le Mali depuis août 2022. Ainsi, le seul opérateur de drones à Gao est l'armée de l'air malienne avec ses drones Bayraktar TB2. Selon un spécialiste de « Travel tracking » (suivi de voyage) il n’est pas exclu que l’appareil qui s’est crashé soit l’un d’entre eux.
On se souvient qu’en février dernier, un autre drone de marque « MQ-9 Reaper » fabriqué par le géant américain « General Atomic » s’était crashé à 30 km au Nord de Zarho, localité relevant de la Commune de Ber, au Nord de Tombouctou. Cela, sans que l’on ne sache à qui cet appareil appartenait alors qu’au Sahel ils sont nombreux à l’exploiter hors du Mali. Il s’agit notamment de Barkhane dont les drones sont stationnés au niveau de sa base aérienne projetée (BAP) à l’aéroport de Niamey et les Etats-Unis, qui disposent d’une base à Agadez, au Nord du Niger. Lors du crash de ce drone, il n’y a eu aucune communication sur l’incident et aucune force ne l’a revendiqué.