Un militaire du peloton du 1er Régiment Étranger de Cavalerie [REC] répondant au nom de Kévin Clément a été tué, hier lundi 4 mai au Mali. Il était engagé dans une opération de harcèlement zonal et de ratissage entre Gao et Ménaka. Selon l’Etat-major français, au cours de cette opération, deux jihadistes ont été tués.
Toutefois, le légionnaire de 1ère classe Kévin Clément, embarqué à bord d’un Véhicule blindé léger [VBL] a été gravement touché par un tir ennemi à la tête. Son décès a été constaté à l’antenne chirurgicale de Barkhane à Gao, où il venait d’arriver par hélicoptère.
Après cet accrochage, un drone MQ-9 Reaper a survolé la zone, ce qui a permis « de constater que le sous-groupement tactique avait été engagé dans un combat de rencontre avec des éléments terroristes isolés », a précisé l’État-major des armées [EMA].
Rappelons que le 1er REC avait déjà été endeuillé le 1er mai dernier avec la mort du brigadier Dmytro Martynyouk qui a succombé aux graves blessures qu’il avait reçues lors de l’explosion d’un engin explosif improvisé [IED], une semaine plus tôt.
Ce décès porte à 44 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l’état-major. Ces dernières semaines, l’armée française a multiplié les offensives au Sahel, y revendiquant la « neutralisation » de plusieurs dizaines de djihadistes au total depuis le début de l’année.