Alors que le démarrage de l’année scolaire 2017/2018 a été fixé pour le lundi 9 octobre prochain sur toute l’étendue du territoire national, des doutes subsistent quant la capacité de certaines écoles à respecter ce rendez-vous. Une situation principalement due à l’insécurité grandissante qui oblige certaines écoles à rester fermer.

C’est le cas du centre et une partie de l’Ouest du pays où plus de 150 000 écoliers ne pourront pas effectuer la rentrée des classes normalement. Ainsi, l’association Tartit Nchatma dirigé par Fadimata W. Oumar commence à tirer la sonnette d’alarme. C’est ainsi qu’elle a appelé les bailleurs de fonds à intervenir pour financer les frais d’un enseignant pour l’école de Tin Aguimine, située dans la commune rurale de Gargando, dans la région de Tombouctou.

Ainsi, deux ans après le lâche assassinat de son directeur, l’école de cette localité compte coûte que coûte rouvrir cette année. Seulement, les moyens manquent cruellement pour avoir un enseignant qualifié. D’où la nécessité pour l’Etat et ses partenaires d’intervenir pour permettre aux élèves de cette localité de retourner à l’école.