Les faits sont survenus, en milieu de journée du dimanche 2 juillet dernier, sur l’axe Goma-Coura et Diabaly, dans le centre du pays. Cinq soldats maliens ont été tués et cinq autres blessés lors de deux attaques simultanées attribuées aux djihadistes du JNIM.
Entre Goma-Coura et Diabaly, une mission de l’armée a été accrochée. Au même moment, le camp de Gomacoura a été attaqué à l’arme lourde.
Il s’agit d’un convoi militaire quittant Goma-Coura vers Diabaly, localité à environ 300 km au nord-ouest de Bamako.
Selon un élu contacté par nos confrères de l’AFP, « il est tombé aux environs de midi dans une embuscade. Il y a quatre pickups et un BRDM (véhicule blindé) portés disparus ».
Rappelons que cette région de Ségou a, ces derniers mois fait l’objet de plusieurs attaques. Ainsi, au moins 24 soldats maliens avaient été tués à la mi-juin dans une embuscade attribuée aux djihadistes du JNIM dans la localité de Bouka Wéré, au Sud-Est de Diabaly.
Le 26 janvier, le camp de Sokolo, également dans le centre du Mali, avait été l’objet d’une attaque qui avait coûté la vie à 20 soldats, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste du Sahel affiliée à AQMI.
Aux attaques jihadistes se mêlent des affrontements entre les Peuls, majoritairement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l’agriculture, qui ont créé leurs « groupes d’autodéfense », notamment en s’appuyant sur les chasseurs traditionnels « dozos ».
Les relations entre l’armée et certaines communautés du cercle de Niono sont en outre tendues depuis le début de l’année.