Selon un communiqué rendu public par le Parena (parti d’opposition de l’ex-chef de la diplomatie malienne) l'année 2017 aura été la plus meurtrière depuis l’accession du président Ibrahim Boubacar Keïta à la magistrature suprême le 4 septembre 2013.
"En effet, au moins 716 personnes ont perdu la vie au Mali entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017", indique, dans un communiqué, le parti de l'opposant malien Tiébilé Dramé.
Au nombre des victimes, précise le Parena, figurent 292 militaires maliens et étrangers : 245 membres des FAMAS (forces maliennes), 45 soldats de l’ONU et deux éléments de la Force Barkhane.
De septembre 2013 à nos jours, au moins 2108 personnes ont trouvé la mort au cours de divers incidents armés. Au cours de la même période, au moins 1157 personnes ont été blessées, selon la même source.